Tests salivaires Covid à l'école : 1.700 étudiants en renfort, annonce Blanquer
L'Etat va recruter 1.700 étudiants pour aider les professionnels de santé scolaire dans la réalisation de tests salivaires dans les écoles afin de lutter contre l'épidémie de coronavirus, a annoncé le ministre de l'Éducation nationale ce mardi 2 mars.
« À partir d'aujourd'hui, nous allons recruter 1.700 médiateurs, des étudiants en médecine, en pharmacie, de façon à appuyer les personnels mobilisés pour les tests salivaires », a annoncé l'invité du Grand Entretien de France Inter, ce mardi, précisant que ces recrutements s'étaleraient jusqu'à la fin juin.
.@jmblanquer : "L'#école n'est pas une variable d'ajustement, elle est fondamentale pour tous les enfants. [Laisser les écoles ouvertes] ça devient une exception française mais il y a tout lieu d’en être fiers" #le79Inter pic.twitter.com/Nvn2IQprn0
— France Inter (@franceinter) March 2, 2021
Objectif : 300.000 test par semaine
Le ministre de l’Éducation nationale, en déplacement en Haute-Saône ce lundi pour le lancement des tests salivaires dans les écoles, a fixé l'objectif de réaliser 300.000 tests par semaine dans les établissements scolaires d’ici à la mi-mars.
Tester Alerter Protéger!
À Lavoncourt (70) pour une nouvelle étape de notre stratégie de dépistage #COVID19.
Déploiement de 300 000 tests salivaires par semaine pour rompre les chaînes de contamination et répondre à notre objectif fondamental: maintenir les écoles ouvertes. pic.twitter.com/p6YidNfXfP— Jean-Michel Blanquer (@jmblanquer) March 1, 2021
La semaine dernière, moins de 10.000 tests ont été effectués. Cette semaine ils seront compris entre 50.000 et 80.000 dans la zone C, où les vacances viennent de finir, a assuré Jean-Michel Blanquer.
Ce dernier, qui réaffirme que « l'école n’est pas une variable d’ajustement », rappelle « que des classes ou des écoles sont fermées en France en raison de la situation sanitaire de manière ciblée, et c’est cette stratégie ciblée que nous voulons continuer. » Il poursuit en expliquant que la fermeture se fera s'il y a « trois cas du variant anglais, et nous fermons lorsqu’il y a un cas de variant brésilien ou sud-africain. »
La stratégie du gouvernement repose sur plusieurs études qui démontrent que le risque de contagion entre élèves et professeurs dans les écoles primaires est faible, notamment une de l'Institut Pasteur, publiée en juin dernier.