Spike Lee sera bien le président du jury du 74e Festival de Cannes
Le réalisateur Afro-Américain Spike Lee vient d'être confirmé à la présidence du jury du 74e Festival de Cannes, prévu cet été. Il devait déjà occuper ce poste l’an dernier, mais la pandémie de Covid-19 a eu raison de cette nomination.
L’annonce a été faite par Thierry Frémaux, le délégué général du Festival de Cannes, ce mardi 16 mars. Pour la deuxième année consécutive, le réalisateur afro-Américain, Spike Lee, a été choisi pour présider le jury du prestigieux festival de films. Il avait déjà été nommé à ce poste l’an passé, mais la pandémie mondiale de Covid-19 avait contraint les organisateurs à annuler les festivités.
Un festival programmé - pour l’instant
L’annonce de la nomination de Spike Lee en tant que président du jury du Festival de Cannes intervient alors que la situation sanitaire reste incertaine en France, en lien avec la pandémie de Covid-19. Les organisateurs du festival qui célèbre le septième art font, pour autant, preuve d’optimisme. Ils espèrent pouvoir dérouler le tapis rouge au mois de juillet. Selon les informations sur le site officiel du festival, la 74e édition devrait se dérouler du 6 au 17 juillet prochains.
Un cinéaste engagé
Spike Lee, réalisateur afro-Américain, sera la première personne noire à présider le jury du Festival de Cannes. Connu pour ses films coups de poing (Do the right thing et BlacKKKlansman, tous deux présentés à Cannes, Mo’Better Blues, Malcom X…) qui dénoncent la condition des minorités aux Etats-Unis, le réalisateur originaire de la ville de Brooklyn s’est imposé depuis plusieurs décennies comme une figure contestataire à Hollywood.
Après la mort de George Floyd, un Afro-Américain décédé en mai 2020 lors de son interpellation après avoir été étouffé par un policier blanc, le scénariste oscarisé en 2019 avait appelé à la mobilisation générale sur les réseaux sociaux. Dans un court-métrage baptisé Do the right thing, le cinéaste avait demandé : “Est-ce que l’histoire va arrêter de se répéter ?”, dénonçant ainsi les violences policières subies par les Afro-Américains aux Etats-Unis.
Le Bouillon