Le groupe d'extrême-droite "Génération identitaire" dissous

L'organisation avait organisé plusieurs rassemblements publics, comme ci-dessus, en novembre 2017. Image : Pulek1.

L'organisation d'extrême-droite est notamment connue pour avoir mené une "opération anti-migrants" dans les Pyrénées, en janvier dernier.

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé sur Twitter ce mercredi 3 mars, que le groupe d'extrême-droite "Génération identitaire" venait d'être dissous en Conseil des ministres en raison de son incitation à "la discrimination, la haine et la violence".

"Cette association et certains de ses militants doivent être regardés comme tenant un discours de haine incitant à la discrimination ou à la violence envers des individus en raison de leur origine, de leur race et de leur religion", indique le ministre de l'Intérieur dans le décret de dissolution.

La journaliste de L'Express Camille Vigogne rapporte sur Twitter qu'une action contre cette dissolution, prévue ce matin sur un pont de la Seine à Paris, a été empêchée par une vingtaine de policiers présents sur les lieux.

La dissolution de l'organisation avait été notifiée aux responsables de Génération identitaire le 13 février. L'association disposait ensuite d'un délai de dix jours pour porter à la connaissance du gouvernement de nouveaux éléments afin de contrevenir à la décision du ministère de l'Intérieur.

Fin janvier, des membres du groupe avaient notamment mené une "opération anti-migrants" dans les Pyrénées, un acte dont Gérald Darmanin s'était dit "scandalisé".

Marianne Chenou

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