JO 2020 : suite à un scandale sexiste, le comité d'organisation se féminise
Après avoir nommé à sa tête Seiko Hashimoto, une ex-médaillée olympique, le comité d'organisation des Jeux olympiques de Tokyo se féminise un peu plus.
Le comité d'organisation des JO de Tokyo a annoncé ce mercredi 3 mars la nomination de douze femmes au sein de son conseil exécutif. Cette décision intervient quelques jours après que Seiko Hashimoto, femme politique et médaillée olympique, a pris la tête de l'organisation.
L'ancien président du comité, âgé de 83 ans, avait démissionné en février, alors qu'il était au cœur d'un scandale sexiste : il avait jugé que les femmes parlaient trop longtemps dans le cadre des réunions du comité et que cela était "embêtant".
Plus de représentation des femmes et des minorités pour "envoyer un message"
Ces nominations permettent de porter à 42 % la part de femmes membres du comité d'organisation des Jeux olympiques de Tokyo 2020, une promesse qu'avait fait Seiko Hashimoto lors de sa prise de fonctions. Au total, 19 femmes sont nommées dans ce comité, dont une représentante de la minorité des Aïnous, une ethnie aborigène qui vit dans le nord du Japon.
Une action qui "envoie un message à différents groupes, au monde sportif et à la société toute entière, et nous espérons que cela aura un impact", a déclaré la présidente du comité ce mercredi. Les Jeux olympiques de Tokyo 2020, reportés d'un an en raison de la pandémie de Covid-19, doivent se tenir du 23 juillet au 8 août.
Marianne Chenou