"Il n’y a pas lieu de suspendre la vaccination par AstraZeneca", affirme Olivier Véran

Les médecins traitants peuvent directement vacciner leurs patients depuis le 25 février.

Alors que plusieurs pays européens comme le Danemark, la Norvège et l'Islande ont suspendu l'utilisation du vaccin AstraZeneca suite à des troubles de la coagulation signalés parmi les personnes vaccinées, le ministre français de la Santé, Olivier Véran, a affirmé qu'il n'y avait pas de risques à l'utiliser.

Lors de sa conférence de presse hebdomadaire jeudi 11 mars, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé avoir saisi l'Agence nationale de sécurité du médicament. Selon elle, "il n’y a pas lieu de suspendre la vaccination par AstraZeneca", a-t-il tenté de rassurer.

Après des signalements de troubles de la coagulation observés chez certains patients ayant reçu le vaccin AstraZeneca, plusieurs pays européens ont décidé de suspendre son utilisation : le Danemark, la Norvège et l'Islande. L'Autriche ou l'Italie ont de leur côté bloqué certains lots précis.

Les bénéfices du vaccin supérieurs aux risques potentiels

En France, Olivier Véran, lui, a essayé de nuancer : "Sur 5 millions d’Européens, 30 ont présenté des troubles de la coagulation", selon l'agence européenne du médicament, qui estime donc que les bénéfices du vaccin sont supérieurs aux risques.

Allant dans le même sens, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, a rappelé que ces chiffres étaient observés à la même fréquence dans les populations, hors-vaccin. C'est-à-dire que le nombre de cas de caillots sanguins parmi les personnes vaccinées ne semble pas plus élevé proportionnellement que dans le reste de la population.

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