Covid-19 : testés à l'école, les enseignants dénoncent un reste à charge d'un euro

L’objectif de l'Éducation nationale est d’atteindre 300.000 tests par semaine. © Konstantin 'KVentz' Ventslavovich, 2020

Déployés depuis début mars dans les écoles françaises pour les élèves, les tests salivaires sont également ouverts aux enseignants. Ces derniers viennent d'apprendre qu'un euro leur sera prélevé pour chaque test effectué.

Les instituteurs en primaire et maternelle ont appris ce jeudi 18 mars que les tests salivaires déployés dans leurs écoles, auxquels ils ont accès, ne seront pas totalement pris en charge par la Sécurité sociale. Déployés depuis début mars, ces tests sont mis en place pour repérer les cas de Covid-19 dans les écoles.

Les élèves comme les enseignants peuvent se faire dépister. Seulement, d'après les informations de Franceinfo, l'Assurance Maladie ne prend pas en charge l'intégralité du test pour les profs : un euro leur est demandé.

Un prélèvement qui passe mal

Les principaux syndicats enseignants ont dénoncé ce prélèvement automatique d'un euro qu'ils jugent "déplacé et mal venu". Au-delà de la somme, les professeurs s'inquiètent du fait d'avoir reçu l'information après coup.

Le ministère de l'Éducation nationale a assuré à Franceinfo qu'il recherche une solution dans cette situation qui est régie par le code de la Sécurité sociale : en tant qu'acte biologique médical, le test salivaire est soumis au prélèvement d'un euro pour tous les assurés de plus de 18 ans. L'Éducation nationale compte sur ces tests pour éviter la fermeture des écoles. L'objectif du ministère est de réaliser 300.000 tests salivaires par semaine.

Le Bouillon

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