Mort d'Alisha : les deux adolescents écroués

Les deux adolescents âgés de 15 ans, mis en examen dans le cadre de l'affaire Alisha, ont été écroués, a annoncé le parquet de Pontoise. Ils sont accusés d'homicide avec préméditation : ils auraient jeté le corps de la jeune fille dans la Seine alors qu'elle était encore consciente.

Après la mort d'Alisha, 14 ans, noyée après que son corps a été jeté dans la Seine, à Argenteuil (Val-d'Oise) deux adolescents de 15 ans ont été écroués ce jeudi 11 mars, a annoncé le parquet de Pontoise à l'AFP. Les deux suspects ont été placés en détention dans les quartiers pour mineurs de deux établissements distincts, a indiqué le parquet, sans donner plus de précisions.

Le procureur de Pontoise, Éric Corbaux, avait annoncé ce mercredi dans une conférence de presse, que les deux adolescents de 15 ans arrêtés dans la foulée, avaient été déférés devant le parquet pour assassinat, c'est-à-dire homicide volontaire avec préméditation. Face aux circonstances particulièrement violentes de la mort d'Alisha, le juge des libertés et de la détention avait ordonné le placement en détention des deux suspects.

De violents coups alors que la jeune fille était au sol

Les deux jeunes filles s'étaient retrouvées lundi 8 mars sur le quai Saint-Denis d’Argenteuil, tandis que le jeune homme, ex-petit ami de la victime, se cachait derrière un pilier, a décrit Éric Corbaux. C’est lui qui aurait ensuite donné à la victime plusieurs coups de pied et de poing, avant de la jeter dans le fleuve avec l’aide de sa petite amie, depuis le quai.

Les trois adolescents, âgés de 14 et 15 ans, s'étaient rencontrés en septembre dernier, dans leur classe de troisième au lycée professionnel Cognacq-Jay d'Argenteuil. Le procureur de Pontoise a évoqué une "brève relation amoureuse (…) d’une semaine entre le jeune homme et la victime", avant que le garçon ne fréquente la jeune fille suspectée avec lui de l’assassinat. 

Les premiers éléments de l’autopsie démontrent "une mort asphyxique pouvant s'accorder avec une mort par noyade". La victime n’était pas inconsciente avant d’être jetée dans la Seine mais "pas en capacité de bouger", a précisé le procureur. 

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