12% d'enfants de parents divorcés vivent en garde alternée, d'après l'Insee
En 2020, en France, environ 12% des enfants de parents divorcés (environ 480.000 mineurs) vivaient chez un de leurs parents une semaine sur deux, d'après une étude de l'Insee sortie ce mercredi 3 mars.
D'après une nouvelle enquête de l'Insee, en 2020, "parmi les quatre millions d’enfants mineurs dont les parents sont séparés, 11,5% sont alternants en 2020 (10,6% en 2018)". C'est-à-dire qu'il vivent une semaine chez chacun de leurs parents, en alternance, le plus souvent une semaine sur deux. Ces familles en résidence sont plus importantes dans l'ouest de la France et dans une large partie du Sud.
Au sein-même des familles, les inégalités se creusent. Les parents qui pratiquent la garde alternée sont en majorité des adultes diplômés, cadres, propriétaires de leur logement. Parmi eux, les mères travaillent quatre fois plus souvent à temps partiel que les pères (19% contre 5%).
Une pratique qui ne cesse d'augmenter
Cette pratique, reconnue depuis 2002, est en constante augmentation. D'après les enquêtes annuelles de recensement (EAR), 3,4% des enfants vivent en résidence alternée en 2020, contre 3,0% en 2018.
Mais si 12% des enfants vivent en garde alternée, la majorité des enfants de parents séparés vivent chez un seul de leurs parents, de manière exclusive. Ce parent est le plus souvent leur mère (à 86%).